Résultats PPV Emergence – Masha Slamovich défie Jordynne Grace, des titres changent de main, Honor No More continue

PPV Emergence : une écriture aux petits oignons
C’est au Cicero Stadium à Chicago que Impact Wrestling présente son PPV Emergence. Devant une salle remplie, la carte a su répondre aux attentes des fans !
Countdown to Emergence : fade…
Première défaite pour Gujjar Buhpinder
Cela faisait des semaines que le jeune talent indien courait après le titre Digital Media. Brian Myers a fini par accepter et avait donné rendez-vous ce soir pour le match. Myers joue bien son rôle de heel en provoquant la foule, côté catch, c’est insipide malgré un missile dropkick de Gujjar. L’implant DDT de Myers sera le moment catch sympa, mais ne suffit pas à hausser la qualité. Dommage, car la construction tenait debout, mais le match ne fait pas honneur. Myers gagne sur un roll up illégal… **½

De nouvelles championnes
VXT challenge Ragnarok. Chelsea Green et Deonna Purrazzo font leur entrée dans une toute nouvelle tenue qui peine à convaincre… Le long voile noir n’arrange pas les choses. Taya Valkyrie et Rosemary font chaune leur entrée, pour des championnes, c’est très moyen… Le match est simple et garde un certain rythme, mais il n’y a pas de folie ni même de créativité (excepté l’écriture pour conclure le match qui reste crédible) pour palier à ça. Un Suicide Dive de Chelsea Green bien envoyé, mais aussi le double German Suplex des championnes sont les moments plaisants du match. Après un manque de communication du côté de Decay, Rosemary envoi par inadvertance son Green Mist à Taya Valkyrie. Désabusé, elle se prend une double souplesse par ses adversaires ! The Hot Mess et The Virtuosa sont les nouvelles championnes par équipe. Content du résultat lorsque l’on voit le travail accompli. Mention spéciale pour Chelsea Green qui depuis son départ WWE fait un travail de dingue partout où elle va. Cette récompense est méritée. Pour conclure, le match est correct, mais avec leurs talents, les quatre auraient pu nous proposer mieux, on reste sur notre faim. **¾
L’événement principal
Jack Evans fait ses débuts
L’ancien talent AEW débute et a une opportunité au titre X-Division détenu par Mike Bailey. Les deux réalisent une belle prouesse et donnent le ton dans ce PPV. De belles esquives tout en agilité et une alchimie qui semble se dessiner. Jack Evans tente quelques soumissions sans succès, le champion décide de prendre les airs avec son Springboard Moonsault et un Corckscrew Shooting Star. Le challenger tente de revenir avec le Falcon Arrow mais toujours sans succès. Mike Bailey met un terme au match de son Ultima Weapon. Une finition impressionnante du fait que Speedball broie le dos de son adversaire. Le Québécois confirme sa forme du moment et converse son titre. ***½
– Eddie Edwards motive son clan avant d’affronter Bullet Club.
– Alors que Steve Maclin devait affronter Sami Callihan, les deux s’échangent des coups avant de monter sur le ring. L’arbitre tente de les faire venir afin de commencer le match, mais ils éjectent l’arbitre. Le match ne peut commencer et les deux hommes partent en coulisses pour en découdre. J’aime l’originalité qui coïncide avec le profil de ces garçons.
Violent By Design prend l’avantage
Le duo Chris Sabin et Kushida doit rappeler quelques souvenirs aux fans de NJPW notamment en 2018. En face, Deaner et Eric Young, de bons échanges avec de belles combinaisons du côté des babyface. Eric Young est toujours impeccable à l’image de sa descente du coude du haut des cordes. Il donne la victoire à son équipe grâce à son Piledriver parfaitement exécuté. Violent By Design semble accomplir ses plans. Bonne rivalité et match solide. ***¼
– Gia Miller interviewe les nouvelles championnes par équipe. Purrazzo et Chelsea Green mettent l’accent sur leur amitié et envoi un message à celles et qui pense qu’elles sont un problème. Elles vont fêter leurs titres sur Rush Street.
-Le membre de Honor No More, Kenny King, se présente sur le ring. Il provoque le public et encense Honor No More. Il veut que Heath se ramène face à face. D’un coup, Steve Maclin et Sami Callihan apparaissent de nouveau dans le public en train de s’échanger des bourres pifs. Cela distrait le King qui se fait attaquer par Heath d’un Wake Up Call ! Il disparait ensuite dans le public. L’angle est super.

Bienvenue dans l’Impact Zone
Bandido affronte quelqu’un qu’il connait bien : Rey Horus. Un match AAA 100% lucha. Dès les premières secondes ça va très vite, de belles esquives et pas mal d’enchainement. De bons spots dans les airs, mais aussi le 3 amigos de Bandido ou encore le tornado DDT de Rey Horus. Moment épique lorsque Brandon Tolle, l’arbitre de ce match, compte en espagnol. Les deux Mexicains se relèvent en même temps, les yeux dans les yeux. Un moment agréablement électrique. C’est le bandit qui aura le dernier mot avec le 21 Plex. ***¾
-Moose explique à nouveau qu’il n’y a aucune alliance avec Steve Maclin. En parlant de lui, le voici avec Sami Callihan continuant à se battre dans les couloirs. Moose aide Maclin, les hommes finissent proches du ring. La sécurité intervient et les sépare. Le vice-président exécutif, Scott D’Amore intervient et annonce que ce match est sans disqualification. Tous les coups sont permis !
Tag Em and Bag Em
Steve Maclin excelle malgré la défaite
Sami Callihan surprend son adversaire dès le début d’un coup de chaise. Il met à mal le mercenaire qui finit en sang. Le match est créatif et Steve Maclin est badass dans son attitude et ses provocations envers Callihan mais aussi envers la foule. C’est bien dosé pour éviter de ralentir le rythme et éviter des lourdeurs qui nous feraient décrocher les yeux du ring. De bons spots violents qui font l’identité de nos protagonistes et de l’histoire racontée. On assiste au Crosshairs avec Callihan placé sur les barrières, au DeathMachine qui place un Exploder souplesse sur la chaise. De bons échanges, notamment de chaises où Maclin se retrouve la tête coincée dedans. Cette violence cessera lorsque Callihan effectue son Cactus Driver 97 alors que son adversaire a les mains attachées. ***¾
Honor No More reste soudé
Voici un autre match sans disqualification à 5 contre 5. Bullet Club affronte Honor No More. Si le clan de Eddie Edwards perd, ils devront se séparer, s’ils gagnent, ils ont une opportunité pour les titres par équipe. Bien que l’intérêt était faible suite à une histoire qui tourne en rond et n’avance pas, le match redonne goût à l’histoire. C’est fluide, c’est préparé, ce n’est pas de l’anticipation à l’arrache. Chris Bey et Ace Austin régale du côté du Bullet Club par leurs combinaisons. Ace Austin fait sa prise de finition (The fold) du ring à l’extérieur dans un bon spot. Les Good Brothers font le boulot, Gallows envoi valser PCO d’un Chokeslam des tribunes sur la table. De l’autre côté OGK combine bien, Vincent réalise son Redrum sur son adversaire placé sur une table. Tout le monde aura son moment excepté Hikuleo beaucoup trop discret dans ce match. Honor No More aura le dernier mot grâce Mike Bennett et Matt Taven appliquant leur Climax sur Doc Gallows. Ils gagnent une opportunité aux titres par équipe. ***¼
Masha Slamovich cible la championne
Les deux amies, Mia Yim et Jordynne Grace font face pour le titre de championne du monde Knockouts. Le match est super, l’aspirante numéro une donne du rythme en se projetant énormément. Elles mettent en place leur moveset en y apportant de la création. Mia yim réalise le Code Blue de la deuxième corde, mais ne parvient pas à faire le compte de trois. Jordynne Grace réalise son Muscle Buster mais là aussi cela n’ira qu’à deux. Dans un match sous haute tension et solide, la championne trouve la faille en réalise le Grace Driver. Elle conserve son titre après une très belle bataille sur le ring. ***¾
Après le match, les deux se félicitent, mais Masha Slamovich vient et se confronte à la championne. Elle lui délivre une lettre synonyme de menace.
Un récital
Josh Alexander défend sa ceinture contre Alex Shelley. Pour la première fois de sa carrière, il avait sa chance au titre suprême. Les deux ont livré une belle bataille et un récital. Des échanges techniques agréables pour nos pupilles. L’acting de Shelley est exemplaire. Lorsque le combat prend du rythme, c’est un véritable régal avec des contres en tout genre. Exemple, le Slice Bread contré par un Tombstone Pildervier. L’alchimie entre les deux fonctionnent à merveille et ce match est un sérieux candidat au match de l’année. Josh Alexander trouve la conclusion avec son C4 Spike qui plante la tête de son adversaire. ****½

Pour conclure
Le PPV Emergence était au-dessus de nos attentes grâce à une écriture impeccable ! De très bons plans de caméra notamment dans le public et des plans élargis. Impact est dans sa continuité, mais arrive à porter cette petite touche en plus pour donner de l’intérêt.
[…] Impact WrestlingPPV Emergence […]
[…] Josh Alexander, Rich Swann et Heath. Match pas forcément attendu, mais comme lors du PPV Emergence, ce match était pas mal du tout. On ne décroche pas le regard de notre écran. […]
[…] Voir les résultats de Emergence 2022 à Chicago […]